Le président de la République l’a réaffirmé au sortir du bureau de vote dimanche 9 février 2020. Paul et Chantal Biya venaient d’accomplir leur devoir civique à l’école publique bilingue de Bastos à Yaoundé.
Il était 12 heures, lorsque la limousine transportant le couple présidentiel a franchi les grilles de l’école publique de Bastos. Paul et Chantal Biya y étaient attendus, parce que c’est là que, traditionnellement, ils accomplissent leur devoir de citoyen, chaque fois que les Camerounais sont appelés aux urnes. Dimanche dernier donc, en citoyens ordinaires, le chef de l’Etat et son épouse se sont rendus aux urnes pour choisir les députés et les conseillers municipaux de la mandature 2019-2025 qui va commencer au terme du processus électoral. Accueillis par le gouverneur de la région du Centre, le préfet du département du Mfoundi et le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé, le chef de l’Etat et son épouse se sont immédiatement rendus au bureau de vote où ils se sont soumis à toutes les étapes du processus : présentation de les carte d’électeur et de la carte nationale d’identité, remise des bulletins de vote et enveloppe, choix dans l’isoloir, introduction de l’enveloppe dans l’urne pour ce qui est des élections législatives d’abord et les municipales ensuite. Empreintes digitales, encre indélébile, signature apposée sur la liste électorale pour les deux scrutins…, Paul et Chantal Biya sont passés par toutes ces étapes.
Et c’est en citoyens heureux d’avoir accompli leur devoir qu’ils sont ressortis du bureau de vote et que le chef de l’Etat a pu livrer son appréciation à la presse. « C’est un sentiment de joie et de satisfaction. J’ai accompli mon devoir de citoyen et j’en suis heureux », a fièrement affirmé le président de la République, avant d’inviter ses compatriotes à « faire leur devoir en allant voter, contrairement aux appels au boycott de certains petits partis politiques ». Et le chef de l’Etat de noter avec satisfaction que « la démocratie au Cameroun avance à grands pas ». Et les éléments justificatifs de cet optimisme présidentiel ne manquent pas. Le grand dialogue national s’est tenu et les retombées de ces assises historiques sont déjà perceptibles, notamment en termes législatifs, par l’adoption par le parlement, outre de la loi sur le bilinguisme, du code général des collectivités territoriales décentralisées, avec un statut spécial pour les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest…
Le Cameroun avance et le président Paul Biya n’a pas été avare en révélations en levant un pan de voile sur le calendrier électoral à venir. « (…) Bientôt, quand les élections municipales auront pris fin, nous aurons aussi à élire conseillers régionaux », a annoncé le Président qui a affirmé non sans satisfaction que « c’est un grand pas vers une démocratie plus développée », avant d’inviter les Camerounaises et les Camerounais à apporter leur concours à la marche de cette « grande démocratie ».