L’événement aurait pu passer inaperçu. Tellement les camerounais et les camerounaises étaient absorbées par l’hommage à rendre au Président de la République pour son immense œuvre au cours des 37 dernières années à la tête du pays. Pourtant, le 06 novembre 2019 marque également le premier anniversaire du quatrième septennat de Paul Biya depuis 1997.
En effet, c’est bien le 06 novembre 2018 que Paul Biya prêtait serment devant la représentation nationales, après sa brillante réélection au terme du scrutin présidentiel qui s’était tenu un mois plus tôt, soit le 07 octobre. Le peuple camerounais s’est donc souvenu de ce jour où fut lancé le septennat des grandes opportunités. Pour apprécier à sa juste valeur le chemin parcouru.
A travers le pays, l’on s’est souvenu des promesses faites et l’on a évalué leur mise en œuvre. Il apparait, de l’avis général, que le bilan de cette première année des grandes opportunités est largement positif. D’abord sur le plan politique. Malgré les nombreuses tentatives de déstabilisation dont le pays a été l’objet, tant par des acteurs politiques nationaux que de leurs soutiens étrangers, le président de la République est parvenu à maintenir la barque à flot. Il a notamment contenu le mouvement sécessionniste et terroriste lancé en 2016/dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, en privilégiant le dialogue et le pardon. Plus d’un millier de personnes mises aux arrêts et poursuivies dans le cadre des exactions commises tant sur les populations civiles que sur le patrimoine public ont ainsi retrouvé la liberté, suite à l’arrêt des procédures judiciaires engagées contre elles.
Des centaines d’autres compatriotes dont l’implication dans les actes de saccage des ambassades du Cameroun en Europe, en Amérique et en Afrique du Sud était avérée, ont recouvré leur liberté par la seule volonté d’apaisement du chef de l’État. Pour couronner le tout, il a organisé un Grand dialogue national qui a permis à tous les fils et filles du Cameroun de faire des propositions en vue de mettre un terme aux crises que traverse le pays.
Sur les plans social et économique, l’amélioration des conditions de vie des populations s’est poursuivie, à travers le lancement ou l’accélération des travaux de construction des infrastructures de base à travers le pays, l’assainissement de la gestion publique, etc. On a même vu Paul Biya faire le déplacement de Lyon en France, pour le financement de la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Preuve s’il en était encore besoin, de la détermination du président Biya d’éradiquer ces pandémies en ce septennat. Comme tous les autres maux dont souffre le Cameroun.
Longin Avomo