Le Rdpc qui vient de répondre magistralement aux élucubrations de l’opposition sur le septennat en cours et sur le climat sociopolitique, ne laissera plus personne jeter l’opprobre sur le Cameroun.
En convoquant le Grand dialogue national inclusif qui s’est tenue du 30 septembre au 4 octobre dernier à Yaoundé, le Président Paul Biya a décidément coupé de l’herbe sous les pieds des architectes du chaos. Trois semaines après la tenue de cette grand-messe qui a vivement été saluée par la communauté nationale et internationale, certains ne semblent pas toujours remis de cette déculottée. Eux qui bénéficiant de solides soutiens tapis dans l’ombre, exécutaient déjà la danse du scalp d’un Cameroun à feu et à sang.
Le président du Mouvement pour le Renaissance du Cameroun (Mrc), Maurice Kamto fait visiblement partie de ces compatriotes adeptes du chaos. Sa sortie du 16 octobre dernier a fini par lever les derniers doutes qui subsistaient à ce sujet. Dans une mauvaise foi caractérisée et à coups d’arguments fallacieux, le candidat malheureux à la dernière présidentielle souffle sur les braises alors que tout le monde s’attendait plutôt à un discours d’apaisement et de réconciliation à l’instar de tous les autres acteurs de la scène politique nationale qui se sont massivement prononcés dans ce sens après la tenue du Grand dialogue national.
Le Rdpc qui défend bec et ongles le mandat, le succès du Grand dialogue et la politique du chef de l’Etat, ne pouvait rester indifférent face à tant de mauvaise foi et de perfidie de Maurice Kamto. Le secrétaire général du Comité central et le Secrétaire à la Communication sont ainsi montés au filet pour rétablir la vérité. Pour Jean Nkuété et Jacques Fame Ndongo comme pour tous les compatriotes de bonne foi, la dernière élection présidentielle que Paul Biya a remportée haut la main, fait désormais partie du passé. S’agissant du Grand dialogue national, affirmer qu’il s’agissait d’un monologue relève de la fantasmagorie.
Cette sortie musclée du Rdpc signifie clairement que le Parti ne laissera plus personne brocarder ainsi allègrement les institutions de la République et ses dirigeants, à commencer par le chef de l’Etat qui sera dignement célébré le 6 novembre prochain par toutes les militantes, militants, sympathisants et compatriotes de bonne foi qui magnifient son œuvre immense à la tête du Cameroun.
Le Rdpc qui a opté pendant les années antérieures de ne pas répondre systématiquement à tout et à chaque contempteur du régime, est désormais passé à l’action et l’on a pu se rendre compte de la contre-offensive ! Que ce soit sur la forme que sur le fond, l’on s’est rendu compte que la partie adverse ne faisait pas du tout pas le poids face aux… poids lourds du Rdpc que sont Jean Nkuété et le Pr Fame Ndongo! Qu’il s’agisse des éléments du langage ou de la structuration du discours en effet, force a été de constater que la communication politique est un art qu’il faut maitriser avant de s’exprimer. Elle peut en effet permettre de susciter l’adhésion ou la sympathie de l’opinion ou alors son rejet.
Claude Mpogué