Les appels s’intensifient
Les militants du Rdpc et des partis amis, les autorités traditionnelles, les forces vives et les populations des quatre coins du Cameroun et au-delà, multiplient les appels à la candidature de Paul Biya à l’élection présidentielle de 2018.
Dans le Mfoundi, précisément à l’esplanade de l’hôtel de ville de Yaoundé, siège des institutions, les militants et sympathisants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais ont, le temps d’un méga meeting, démontré avec force détails que « Paul Biya est l’homme de la situation ».
Pendant ce temps, à Bangangté, un autre meeting célébrait les œuvres de « l’homme providence » pour ses innombrables réalisations en faveur du département aux trois lettres, et la région de l’Ouest en général, avec pour principale face visible, la récente nomination suivie de l’élection de Marcel Niat Njifenji au poste de président du Sénat du Cameroun. Et les chefs traditionnels de l’Extrême-nord, réunis à Maroua sur l’initiative du Très honorable Cavaye Yeguié Djibril de réaffirmer leur engagement total derrière celui par qui viendra l’émergence du pays. La déclaration de Maroua qu’ils ont prise au terme de leur grand’messe en dit d’ailleurs long. Dans le Nyong-et-Mfoumou, ils ne pensent pas différemment, mais ont choisi de le dire en espèces sonnantes et trébuchantes ; 25 millions de nos francs, pour soutenir la campagne de leur candidat. Une mobilisation à laquelle Batchenga, Ngoro et Ngambe Tikar dans le Mbam et Kim, le Nyong et Mfoumou, la Mefou et Afamba et le Ngoketunjia n’ont pas voulu déroger. La foule a tenu à exprimer son dessein le plus profond.
Tous, sans exception, appellent le Président national du Rdpc, Paul Biya à accepter d’être leur candidat pour l’élection présidentielle d’octobre 2018. Comme d’autres localités hier, et comme certainement d’autres compatriotes dans les jours et semaines à venir, les refrains des appels à candidatures du Président Paul Biya se feront sans doute davantage entendre, jusqu’à ce que ce dernier se résolve à accéder aux désidératas de la majorité des Camerounais, qui souhaitent voir l’homme du 6 novembre poursuivre son œuvre de construction nationale. Ils y tiennent, comme à la prunelle de leurs yeux.
Serge Williams Fotso