La délégation permanente en action
Sous la houlette de son chef Jean Bernard Ndongo Essomba, elle s’est réunie lundi dernier pour faire le point de l’opération des inscriptions des militants sur les listes électorales au titre de l’année 2018.
La délégation permanente régionale du Comité central du Rdpc pour le Centre, vient de tourner la page des élections sénatoriales qui par ailleurs, ont connu le triomphe du Rdpc. Pour se remettre résolument au travail en cette année électorale, elle ne veut négliger aucun détail, avant la convocation du corps électoral des prochains scrutins. Raison pour laquelle, elle a procédé à la première réunion d’évaluation de l’opération des inscriptions sur les listes électorales. Une séance de travail, qui s’est tenue dans la salle des conseils de l’hôtel de ville de Yaoundé, en présence des chefs des délégations permanentes départementales et de leurs chargés de mission. En présidant les travaux, Jean Bernard Ndongo Essomba, a demandé aux chefs des délégations permanentes départementales dont quelques-uns se sont fait représenter, de dresser le bilan des inscriptions, ainsi que les difficultés auxquelles ils font face. C’est la délégation permanente du Mbam et Inoubou qui a ouvert le bal des exposés, suivie de la Haute Sanaga, la Lékié, la Mefou et Afamba, la Mefou et Akono, le Mbam et kim, le Mfoundi, le Nyong et Kéllé, le Nyong et Mfoumou, et le Nyong et So’o.
De ces différentes présentations, se dégage un constat. Les inscriptions sur les listes électorales avancent dans la région du Centre, mais cette opération fait face aux difficultés qui à travers le temps sont restées les mêmes : le manque d’actes de naissance qui entraine par ricochet celui des cartes nationales d’identité chez la plupart des populations. Pour le chef de la délégation permanente régionale du Comité central du Rdpc, « ce sont des problèmes surmontables ». En réitérant les prescriptions du secrétaire général du Comité central Jean Nkuété, il a encouragé les élites à aider financièrement les populations, pour que le parti puisse atteindre les objectifs fixés par la hiérarchie. Tout en attirant l’attention des chefs de délégation permanente départementale sur la nécessité d’établir un sommier politique clair d’ici la fin du mois de mai, le chef de la délégation permanente régionale a félicité les progrès accomplis dans le Nyong et Kéllé en termes de mobilisation, et a prescrit vigilance dans le Mfoundi, au regard de l’existence de plusieurs partis politiques de l’opposition.
Henriette Essama Amara et Philippe Ganfeh