Visite de travail vendredi 10 novembre .
A Wouri 3 comme dans les cinq autres sections du département, le Rdpc se porte relativement bien et prépare sereinement les prochaines échéances électorales. Jean Nkuété a pu s’en rendre personnellement compte, au cours de la visite de travail qu’il y a effectuée vendredi 10 novembre dernier.
La scène est non seulement inédite, mais suffisamment éloquente et parlante pour les militants et les populations de Wouri 3, ce vendredi 10 novembre 2017 à l’esplanade de la sous préfecture de Douala 3ème. Au milieu des danseurs du Gourna dont le torse nu dévoile des muscles saillants, deux hauts responsables du Rdpc brandissent également des bâtons, dans un pas cadencé dont seuls, les Toupouri ont habituellement le secret. Les cris et you-you redoublent d’intensité, comme pour apprécier la dextérité des deux « intrus », Jean Nkuété et Laurent Esso (pourtant réputé très réservé), respectivement Secrétaire général du Comité central et chef de la délégation permanente régionale du Rdpc pour le Littoral. La même communion entre les différentes aires culturelles, entre le sommet et la base du Parti est également observée pendant la prestation des autres groupes de danse : Ambass Bey, Assiko, Bend Skin, danses peuhl, du Nord-ouest et du Sud-ouest, les Amazones de Douala, etc.
« Le Rdpc va gagner à 100 % », scandent ces dernières. Comme pour exorciser les démons de 2013, année durant laquelle le parti de Paul Biya avait dû céder une bonne partie de son pouvoir à l’opposition, notamment quatre postes de députés sur 9, et la tête de l’exécutif municipal de Douala 3ème. Un objectif qui enchante tout l’état major du Parti, et qui, selon le ministre d’Etat Laurent Esso, justifie la descente à Douala de Jean Nkuété, venu « analyser les difficultés auxquelles le Parti fait face dans le Littoral, afin d’y apporter des solutions concrètes ».
Comme obstacles au rendement optimal du Rdpc, Jean Nkuété a notamment identifié les prises de parole intempestives dans les médias avant de prescrire : « plus de discipline et plus de cohérence dans la communication, en se rapprochant dorénavant du Secrétariat à la Communication afin d’éviter des écarts d’analyse susceptibles de brouiller le discours officiel du Parti ». Point de vue partagé par les différents orateurs du jour.
Rdpc, number one
Dans un mot de bienvenue bref, riche et dense, Victor Joseph Ateba, le président de la section Rdpc Wouri 3 a reconnu que sa section, l’une des plus vaste et les plus cosmopolites du département, est également l’un des maillons les plus importants pouvant garantir la victoire du Rdpc dans le Littoral. Assertion corroborée statistiques à l’appui, par Camille Ekindi, le chef de la délégation permanente du Rdpc pour le Wouri, qui compte six sections, 133 sous sections et 374 comités de base.
Le chef de la délégation permanente régionale pour le Littoral et membre du Bureau politique, Laurent Esso, a pour sa part souhaité « que l’harmonie et la sérénité règnent à nouveau dans les rangs pour améliorer les scores et conquérir la mairie perdue ». Des vœux qui avaient d’ailleurs été précédés d’actions concrètes, notamment des rencontres personnalisées du délégué permanent régional avec les acteurs politiques du département et de la région, en prélude à la visite de travail du Secrétaire général du Comité central à Douala.
Douala dont la scène politique est largement dominée par le parti de Paul Biya, qui y est la première formation politique en activité et entend d’ailleurs le rester « c’est un leadership que nous entendons conserver, consolider et renforcer », a souhaité Jean Nkuété. Raison pour laquelle au-delà de ce meeting populaire, le Secrétaire général du Comité central a présidé une séance de travail à huis-clos avec les principaux artisans des victoires du Rdpc dans le Littoral, pour « examiner concrètement les conditions nécessaires à l’accroissement de l’efficacité de l’ensemble des sections Rdpc du Wouri ainsi qu’à l’amélioration de leurs performances globales ». Car « le Wouri doit redevenir un bastion imprenable du Rdpc ». Une motion a enfin été proposée à l’assistance et adoptée, en soutien indéfectible au président Paul Biya.
Serge Williams Fotso, envoyé spécial